dimanche 2 novembre 2008

I want to get back to the old days.

Hold me like you mean it
Like you miss me



Là, maintenant, tout de suite, j'entends. Le bruit, strident, déchirant, qui explose au loin, et m'atteint, lentement, et m'achève, finalement. Tu ne sais pas ce que c'est toi, de ne pas savoir. De chercher vainement, d'être perdu, vaincu.
Je ne sais plus. Pourquoi, comment? Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne va pas en ce moment. J'ai besoin des choses que je n'ai eu de cesse de repousser. J'ai besoin d'être entourée, choyée, aimée, admirée. J'ai besoin de ces personnes qui pourtant ne devrait pas compter. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, il n'a bel et bien qu'une seule solution.
Il est loin.
Il n'est pas là.
Il ne sait pas.
Mais j'en ai assez de me mettre dans des états pareils! Je doit impérativement renoncer aux larmes quand le moment sera venu. Je dois impérativement être plus forte que toutes les autres. Et elle, elle que je ne connais pas, je dois la haïr de tout mon être. Je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression que chaque semaine quelqu'un appuie sur reset. Et tout recommence. Je suis vide, et je me remplis lentement d'os, de chair, de sentiments, et de larmes. Je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi tout cela se passe-t-il ainsi? J'ai perdu le peu de facilité d'écriture que j'avais. J'ai perdu le vrai goût de la musique. Je dois, à chaque Reset me remplir d'art, et d'amour. Pour survivre, dans ce monde hostile, pour retrouver ce que j'aimais tant avant. Mais il ne me reste qu'un arrière-goût amer d'antan. Il est peut-être le seul qui pourra me faire retrouver mes couleurs, mes notes, pour qu'à nouveau ma toile se peigne, que ma mélodie se construise. Mais il ne le sait pas.

Ces deux êtres qui prièrent,
Tels deux frères, deux enfants,
L'un en l'autre se fondèrent,

Etreints jusqu'à la fin des temps,

De passion ils brûlèrent,
Et leur chaire, et leur sang.

Do never bother knocking.
Because you know I'm still watching.
End.
Ou pas.





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