dimanche 18 avril 2010

I'm just trying to keep it together, cause I could do worse, and you could do better

Petites cailles

Bon, il est vrai que personne ne lit, et que ça n'a, par conséquent, strictement aucun intérêt que j'écrive. En fait si, il y a quelqu'un qui me lit: moi. HAHAHA

Bon bref, je vais pas trop maaal, je vis une vie de débauche, c'est marrant. Ah quand on a 18 ans... Donc je sors beaucoup, je bois pas mal, et ça me fait rencontrer pleins de gens bien. Non en fait quand je sors c'est soit pour attendre un mec (que j'aime hein) pendant trois heures dans un bar avec mes copinettes qui s'ennuient, pour ne le voir que 10 minutes, ou alors parce qu'il y a un serveur hyper canon dans le bar de ma rue (bar qui ferme à 5/6 heure du matin).
Ok, ok, c'est pas glorieux. Mais que veux-tu c'est la vie qui est faite ainsi.

Sinon, j'ai passé un entretien d'embauche pour la première fois de ma vie! Bon ça n'a pas marché certes, mais ça s'est bien passé tout de même.
J'envoi demain mon CV et une lettre béton au International Herald Tribune (oui je suis pistonnée et alors?), et ça me rend toute folle, rien qu'à l'idée que j'ai le potentiel pour le faire (non mon piston n'est pas familial, j'ai bel et bien été remarquée pour mon don d'anglais).

J'ai rencontré un photographe américain du nom de Shane (vivant lui aussi une vie de débauche à Paris), très gentil, chez qui je compte aller regarder le coucher de soleil sur le Sacré-Coeur. Ca, ça promets d'être sympathique.

C, l'homme mystère, n'est pas moins mystérieux, toujours aussi con et méchant, et toujours aussi sexy (et le mieux c'est que je ne suis pas la seule à penser ainsi. Non, en fait c'est pas le mieux, c'est le pire dans cette histoire). Et bon, ben, je laisse couler, je lui donne du temps pour trouver un bon moyen pas trop dégueulasse pour se débarrasser de moi en douceur. Ben oui, je crois bien que c'est ce qu'il a l'intention de faire.

Sinon, ben rien. Ah si, tout de même: je passe le concours de l'Efap (Ecole Française des Attachés de Presse/Ecole Française des Apprenties Poufiasses (au choix)) dans 10 jours. Ben non je stresse pas. Pas encore du moins. En fait, si un peu quand même.

Du coup, là je suis en mode gueule de bois, donc c'est pas très cohérent ni très concis ce que j'écris (pourtant on me le dis tout le temps: "Liv l'esprit de synthèse c'est la clé!"). (Okay, je sors).

Blah Blah Blah, et quelques phrases plus loin j'ai l'honneur de vous dire que je m'en vais!

Bye bye les Petites Cailles!


vendredi 12 février 2010

And Again

J'avais réellement décidé d'arrêter. D'arrêter de ne pas faire confiance. Je voulais vraiment trouver la personne, celle avec qui je pourrais marcher les yeux fermés en étant sûre de ne pas me cogner contre un obstacle. Je le voulais du plus profond de mon âme.

Mais je l'ai rencontré. Un rayon de soleil dans un ciel ombragé. Mais pas un rayon de soleil chaud, agréable, salvateur. Un rayon froid, abyssal, et mystérieux. Un de ceux qui n'illumine pas mais pousse encore plus à se demander ce qui se trouve dans l'obscurité. Et je n'ai toujours pas trouvé ce qui s'y trouve.

En apparence nous n'avons rien en commun, sauf peut-être une envie paradoxalement incontrôlable de tout contrôler, et une caractère autoritaire. Nos physiques diffèrent en tout point. Il est beau, c'est suffisant pour définir ce qu'il est que je ne suis pas. Nos esprits se contredisent, essayant sans cesse de plonger l'autre dans une perplexité dérangeante. Et ça fonctionne. La plupart du temps nous arrivons plein de questions, et repartons le coeur et l'esprit plus lourd.

Il est auto-destructeur et arrogant. Je suis auto-destructrice, désagréable et arrogante. Et il est la seule partie de ma vie dont je ne connais pas les règles. Je n'arrive pas à voir ses qualités, et j'ai la déplaisante impression que ce sont principalement ses défauts moraux qui m'attirent.

Il ne connait rien de moi, bien que nous partagions ce qu'il y a de plus intime. Il ne sait pas ce que je suis; au fond. Et je ne sais rien de lui, je ne sais pas ce qu'il est, ce qui le définit. Parce qu'inévitablement nous jouons des rôles. Et mon rôle me tient à coeur, parce que j'ai mis du temps à le fabriquer. D'autant plus que ne sachant rien de lui, et avançant à l'aveugle, il est préférable que j'expérimente toutes les réactions à son égard afin d'être sûre de ne pas le contrarier.

Je ne marche pas sur des oeufs. Plutôt sur des bouts de verre. Parce que je ne sais pas ce qu'il pense, ce qui l'affecte. Parce que je ne veux pas qu'il parte sans préavis. Et encore une fois parce que je ne le contrôle pas et que c'est bel et bien la première fois que ça m'arrive.

C'est ce frisson qui fait que je tient. Cette adrénaline qui alimente mes vaisseaux sanguins lorsque je lis un de ses messages, ou que je le rejoins quelque part. Mais c'est aussi quand cette adrénaline redescent que je ne sais plus quoi penser, comment agir. Il me laisse perplexe, et je ne sais pas le lui dire.

J'ai peur de parler. Parce que, et c'est bien seulement lorsque je le vois que ça m'arrive, je ne sais pas calculer la portée de mes mots, et surtout j'ai peur de lui faire dire quelque chose que je ne veux pas entendre. Parce que je m'étais promis de ne plus souffrir. De ne plus laisser les gens à tout bout de champs marcher sur mon âme. Et si tenir une promesse est difficile, en briser une autre est insoutenable.

Je ne veux pas avoir à faire le premier pas. Je ne veux pas changer du tout au tout l'essence même de la relation que nous entretenons à l'heure actuelle. Je veux juste poser des règles. Mes règles. Pas toutes, mais des règles essentielles pour moi, sans lesquelles je vais encore me laisser faire. Avec la notion d'exclusivité vient la confiance. Je le lui ai dit: l'a-t-il entendu?
Je ne veux pas tout savoir, mais j'en suis encore bien loin. Je ne veux pas savoir ce qu'il a fait hier soir, sauf s'il ressent le besoin de me le raconter. Je ne veux pas qu'il m'appelle demain pour me parler du temps qu'il fait.

Je veux simplement qu'il n'appelle pas d'autres filles pour leur parler du temps, ni qu'il aille dormir avec d'autres filles. Parce que dans le même temps je n'appellerais, ni ne dormirais en aucun cas avec d'autres garçons.

S'il est capable de me donner ça, alors je serais pleinement heureuse.
Si j'en suis capable.

lundi 16 mars 2009

Quand le temps fait mal. Quand la seule chose qui nous reste n'est qu'un remord. Je ne sais plus ni que dire, ni que faire. Je passe mon temps à écrire ce que l'on considère comme des sornettes. Un rire expressif, empli d'émotions. Des larmes sincères, qui roulent, roulent, ne s'arrêtant pas.
Un cri de douleur.
Comment expliquer? Une haine omniprésente, la force de tout détruire. Savoir que l'on peut briser cette apparence de bonheur en l'espace d'une phrase. N'est-ce pas là le plus grand pouvoir de l'homme? Etre capable par la force des mots de ruiner une vie, de briser un rêve. De détruire la seule croyance d'un de nos semblables. Et pourtant nous ne répondons que par les armes, parce que nous sommes persuadés que seule la douleur physique peut atteindre, peut tuer.
Et pourtant. Nous sommes profondément convaincus d'avoir les réponses. Notre monde n'est qu'haine, désarroi. Peur.
Nous avons peur de tout, peur de la différence, peur de l'exclusion, du rejet. Peur de la mort, de la souffrance, et même les plus braves d'entre nous n'en réchappent pas.
Alors la seule réponse à tous ces actes de guerre, parce que malgré les apparences nous sommes bel et bien en temps de guerre, contre une armée invisible et invincible: la peur, n'est-elle pas la purgation?

Continuons de sauver les apparences, de fermer les yeux face à la misère au delà de nos frontières. Enfermés dans un cocon matérialiste, car de toutes façons, nous sommes irrévocablement voués à la mort. Ne nous aidons pas, ou faisons sembler de nous aider, il n'y a là aucune différence. Moquons les uns des autres, car ni paradis ni enfer n'existent, nous ne sommes plus des êtres bons, nous avons gâchés nos chances quand le bonheur s'est présenté à nous.

vendredi 6 mars 2009

Une routine qui s'installe. Un moment de solitude. Le soleil qui transperce les pupilles. Un sourire nostalgique. Une démarche assurée. Ne pas vomir, ne pas tomber.

La rue est longue, mais le trottoir étroit. Les hurlements stridents des voitures déchirent et transpercent ma tête, me laissant une migraine infernale. La nuit tombe rapidement, sans que j'ai le temps de m'en rendre compte. Une multitude de lumière apparait, un éclairage tamisé apaisant. Tout ces bruits autour de moi, la morsure de mon soda glacé, le sourire poli des badauds. L'attente. Ces émotions qui m'avaient désertées, parce qu'on me les avaient retirées. Comme un cadeau qui vous est arraché après ouverture et émerveillement.

La fenêtre donne sur une cour froide, aux couleurs pâles, repoussantes. Les rideaux sont jaunis par la fumée de cigarette depuis maintenant des années. Le lit est grand, froid. Il n'y a pas de volets. Les bruits sont ceux des quelques voitures qui, en plein milieu de la nuit traversent l'avenue Carnot près des Champs Elysées en trombe. Ces bruits me rappellent tant d'émotions. Et les pleurs, la dernière écoute avant de les quitter.

Les rues se ressemblent toutes et la nuit commence à tomber, tu es là, tu me suit tranquillement, calmement, on a le temps. On lève la tête dans un même geste et on rit a la vue de l'appartement de Dexter. Une gallerie d'art contemporain, une deuxième, peu de goût. Un magasin de thé, le meilleur de France. On s'arrête, on n'a pas le temps de rentrer. Un magasin surprenant dont tu n'arrives pas à retenir le nom. Toutes les rues se ressemblent et la nuit commence à tomber. Mais tes yeux brillent toujours comme lorsqu'on avait quatre ans et qu'on dansait sut ton lit bateau. Le même éclat que lorsqu'à 9 ans, on jouait au commissaire dans ton jardin, les mêmes couleurs apaisantes que lorsqu'à 7 ans on se croyait assez courageuse pour dormir dans la salle du squelette Oscar dans mon college. Le même sourire que lorsqu'on criait "L'apéro ! L'apéro" et que l'on se collait les mains à la colle UHU pour retarder le moment de la séparation.
Et cette angoisse lorsque tu as déménagé, jamais plus je ne la ressentirais, parce que aujourd'hui à 17 ans, cela fait 14 ans que je te connais et je sais que jamais tu ne me laisseras, parce que je ne suis rien sans toi, et que réciproquement tu n'es rien sans moi.

Léa. Paris. Ma Vie. Merci.

jeudi 19 février 2009

Monsters

La bête qui attendait tapie, qui rodait emplie de haine en moi ne se manifeste plus que rarement. Ses humeurs se répercutent seulement dans mes rêves et seuls des accès de colère et d'hystérie me prennent parfois mais plus autant qu'avant. 
Je ne sais pas ce qui a fait le déclic, le changement, la métamorphose, mais elle a bel et bien eue lieu. Je ne suis pas plus d'apparence celle que je devrais être, et mes mots ne sont pas plus clairs et concis, mais je suis en paix, plus calme. Certainement pas heureuse, mais posée. Je vis toujours dans une espèce de conte de fées maléfique dans lequel Alice a les mains souillées et rouges et les seules âmes charitables sont le Prince Charmant six pieds sous terre, et moi, terrorisée, recroquevillée, anéantie.
Le monde autour n'a pas changé, mes souvenirs me laissent un goût amer et la seule couleur qui persiste est écarlate, brillante, foudroyante. Seul le sang vainc l'érosion. 
J'ai beau être sûre de ne pas être comprise, être persuadée que personne ne saura de quoi je parle, je continue à croire que j'ai besoin de ces interludes d'écriture. J'ai besoin de savoir que je n'ai pas tout perdu.

A suivre...

lundi 5 janvier 2009

Until You're Mine

It's been a long time, no see. Well, they do say so.


J'ai passé de bonnes vacances, sans plus, sans moins. J'ai beaucoup écrit, commencé pas mal de nouvelles, que je ne finirais pas. J'ai écrit deux chansons, (je sais c'est pitoyable), j'ai chanté, beaucoup, beaucoup. J'ai fait la fête (pas assez), et c'était cool. J'étais faite, (pas assez), et c'était marrant. Tout un tas de choses pas très interessantes en somme.
Je regresse, même si je ne sens plus la douleur. Je le sais, je tente de l'oublier. Mais bientôt, ce ne sera réellement plus qu'un souvenir, loin loin derrière moi =).

Until You're MineNot gonna beEven close to completeI won't rest until you're Mine.

lundi 8 décembre 2008

Sacrifice

J'ai besoin d'écrire. Ecrire encore sans m'arrêter. Pour vider ce flot de colère et de haine qui déborde et me fait exploser. Ce hurlement. Strident, qui m'a déchiré la gorge, ce hurlement oui, que tout un chacun devrait un jour se surprendre à faire sortir de sa bouche, il m'a abattue. Il aurait dû enfin me délivrer, et pourtant il m'a rappelé ma condition, et combien j'étais faible, combien j'étais enfermée dans ce cocon. J'ai mal, mal au coeur, mal à la tête, mal au ventre, mal à l'âme. Tout un tas de problèmes m'accablent les uns après les autres, et quand il s'agit de les exposer à un tiers supposé m'aider, plus rien ne me vient à l'esprit. Je deviens alors vide, comme une coquille brisée. J'avais besoin, je croyais d'un être inconnu, qui me tirerait de tout cela. Qui saurait comment me sauver. Qui saurait me donner les bons mots et d'un coup de baguette magique ferait tout disparaitre. Je me retrouverais alors nue, seule, sans émotions, sans ressentis, remords ou colère aucune. Je serais ni heureuse, ni malheureuse. Je ne saurais rien, je ne comprendrais rien, mais il n'y aurais rien à comprendre. Je n'aurais ni besoin d'amour, ni besoin d'amitié. Je ne m'inquièterait pour personne. Je n'aurais que ces montagnes au loin, et le froid qui transpercerait ma chaire tel des poignards éguisés. Je ne ressentirais plus les larmes perler, ni mes lêvres désséchées s'entrouvrir dans un murmure de douleur. Je n'aurais pas l'impression qu'à chaque instant quelqu'un prend plaisir à m'arracher le coeur, violemment, lentement. Je n'aurais plus besoin de crier, plus besoin de hurler. Plus besoin d'appeler dans le vide, en vain. Je n'aurais plus besoin de me faire du mal pour me soulager.
Tous ne seraient plus là pour essayer de me remonter le moral avec des phrases préconstruites dont ils ne sont eux-mêmes pas convaincus en ne pensant qu'une chose: "Elle est trop énervante à se plaindre sans cesse". Et pourtant si je pouvais... .