dimanche 7 septembre 2008

Wish I could stay here

I trusted you

Be my friend
Hold me

Ça y est c'est fait. Je suis retombée dans cette routine qui m'a tué lentement l'année dernière. Certes, je ne suis plus dans le même état d'esprit. C'est déjà une grande victoire.Malgré ça, je suis toujours rattrapée par toutes ces conneries. Et je ne fais que me demander pourquoi. Pourquoi ai-je fait tout ça? Comment en suis-je arrivé là? Qu'est-ce qui m'a poussé?
Mais je me suis promis que tout ça c'était fini. Que tous ces rêves, j'aurais le temps, amplement, de les entretenir plus tard. Je m'y suis remise, correctement. Après cette année, j'aurais enfin le contrôle, enfin le choix s'offrira à moi. J'apprends plein de choses très intéressantes, du moins plus que l'année dernière, (seule ma prof d'anglais me donne envie de pleurer, dès le moment où elle ouvre la bouche), je suis beaucoup plus cadrée sur tous les points. C'est mieux, je me sens mieux, je suis mieux. Je sais, je manque de vocabulaire.
Cette année, je commence le solfège. Il n'est jamais trop tard, hein. Puis en février (pour mon anniversaire), je pourrais enfin choisir un instrument: la guitare bien entendu. Et je pourrais laisser libre cours à ma créativité (si j'en ai).


"You're not ready for the world outside
You keep pretending but you just can't hide
I know I said that I would be standing by your side"

Je pense que je me suis vidée pour laisser tout à cette rentrée. Je ne ressens plus rien, même plus de colère, plus d'amour, plus rien. C'est bizarre. Tout est calme là où tout devrait être dynamique. « L’homme qui ne fait rien n’aime rien. Apportez-lui des bonheurs tout faits, il détourne la tête comme un malade. ». Ce doit être l'ennui. Mais je vais m'y habituer. Ce à quoi je risque de ne pas m'habituer, en revanche, c'est qu'on ne réponde pas à mes appels retentissants. Et aux leurs. Mais ils ne s'arrêteront pas maintenant. Pas non plus dans un an. Il va falloir s'armer de patience, comme je le fais depuis bientôt 3 ans. Ce texte doit être assez incohérent et contradictoire. Peu importe. C'est sûrement parce que dans ma tête c'est la même chose. Les pensées fusent dans toutes les directions, s'entrechoquent, se nouent, explosent, soudainement. Puis se calment, pour encore recommencer. Et cette migraine en est la conséquence. Mais il faudrait que j'arrête d'écrire ce genre de choses, ça fait conservateur: je me retrouve 3 ans en arrière. Et puis quand j'aurais arrêté de les écrire, je songerais à arrêter d'y penser tout court.







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